Le Maroc et l=arabisation


 


La France a fait soumettre le Maroc bien de fois au XIXieme siècle (comme en 1844 à Isley) il est resté indépendant jusqu=au Traité de Fez, en 1912, quand le Protectorat français a été établi sur le maroc. Après une conquête assez violente, c=était accepter que le gouvernement français eût contrôlé les relations étrangères, le militaire, et les systèmes d'administrations, d'education, et d'économie. Le Maroc était le dernier pays africain a être colonisé par l'Europe. Or, la France avait appris des leçons de la colonisation. Donc, même qu'elle a réorganisé l'administration du gouvernement, la France n'a pas touché la plupart des lois et les institutions marocaines. (Grandguillaume 69) Quand même, des sentiments du nationalisme au Maroc on commencé de réapparaître à partir des années vingt, et ont augmenté jusqu'à son indépendance soit octroyée en 1956. Mais, après le départ de la France, le Maroc, était-il vraiment libre? Un ancien du parti politique de nationalisme, Si Abdelaziz Ben Driss, a remarqué que le maroc ne sera jamais libre tant qu'il garde son besoin d'aide. (Ashford 122). Car bien que le protectorat ait duré seulment 44 années, il a changé les systèmes institutionnels, et comme résultat, le Maroc ne pouvait pas retourner à sa forme originelle. Les legs de la France a laissé des problèmes sociolinguistiques qui ne sont pas encore éliminés.

L'honneur du Maroc a vraiment souffert pendant le Protectorat. Les autorités françauses ont essayé d'assimiler seulement la société élite du pays. (Nelson 101) Pour le reste du Protectorat, elle a voulu lui inculquer la civilization et les valeurs culturelles de la France. Pour le faire, c'était nécessaire de présenter la culture de la France cpmme la culture supérieure. En effet, la France avait toujours un mission civilisatrice dans ses colonies. (Bentahila 332-333) Comme elle était là si peu de temps, le Maroc a été relativement peu touché du point de vue culturel et idéologique. (Grandguillaume 69) Mais quand même, il était blessé par la notion française selon laquelle être arabe était être d'unce classe secondaire.

C'était surtout les systèmes d'education et de gouvernement qui étaient affectés. La langue officielle du Protectorat est devenue, bien sûr, le français. Comme la plupart des Maroccains ne savaient ni le français, ni le système administratif que la France y a implanté, des officiels devaient immigrer de las france. Car la France n'a pas essayé d'entraîner des Maroccains pour des positions administratives, les Français ont continué à prendres ces emplois.

Le nouveau système d'éducation français a été institué avec le vieux système toujours en place. Le contraste entre les deux institutions a créé une opposition entre la tradion et la modernité qui existe jusq'à ce jour, dans la forme d'opposition des langues. (Bentahila 333) Avant l'invasion, l'éducation était conduite en arabe classique. Dans l'école primaire (qui était ouverte à tout le monde) on enseignait la mémorisation du Coran, et comment lire et écrire l'arabe classique. Pour la plupart, lécole secondaire était réservée pour les fils des élites. Ici, on étudiait l'Islam, la grammaire, la logique, at la littérature. Puis, on pouvait aller à l'Université de Karaouine à Fès pour devenir un savant d'Islam. Quand la France est venue, elle a construit des écoles Franco-Islamiques, où tous les sujets étaient conduits en français (sauf les études religieuses) et la concentration était sur la France et l'Europe, plutôt que le Maroc ou l'histoir arabe. Il y avait peu d'opportunités d'éducation au-déla. Des savants d'islam ont établi quelques écoles privées arabes pour rivaliser avec les écoles françaises, mais elles n'étaient pas nombreuses. (Bentahila 333-334)

A cause de ce système d'éducation, les élèves grandissaient en considérent le français comme langue se sophistication et d'intelligence. Comme adultes, ils utilisaient le français dans tous les domaines officiels (sauf ceux de religion). Cette pratique est restée, même après le départ de France. Mais, parce que beaucoup de citoyens ne sont pas allés à l'école, il y avait (et il y a) beaucoup de personnes monolingues. (Bentahila 331) donc, l'arabe marocain est resté la langue vernaculaire quotidienne, le français est devenu la langue d'éducation nècessaire dans les secteurs "moderns". Puis tous les emplois "désirables" ont été aliénés de la société traditionnelle dans la pensée des Maroccains. (Nelson 101)

Or, ce n'est pas étonnant qu'une des premières préoccupations en 1956 du nouveau governement, et du peuple, fût l'arabisation. C'était se proéminent que dans la Constituion, votée en 1962, les premiers mots se lisent comme suit:
 


Préambule:

Le Royaume du Maroc, Etat musulman souverain, dont la langue officielle est l'arabe, constitue une partie du Grand Maghreb Arabe ... (Maddex 41)
 
 
Harold D. Nelson remarque qu'il y a une distinction entre l'arabisation et l'autre idéologie du marocanisation (qui n'était jamais aussi repandue que la première). La marocanisation, etant très nationaliste, veut un retour à l'économir marocaine et une administration avec des functionnaires marocains. L'arabisation s'intéresse plus à la culture et à la langue. Son but premier est de remettre l'arabe à la place du français dans les écoles, les bureaux, et la littérature. N'ayant jamais oublié l'infériorité que le Maroc a sentie pendant l'occupation, c'est compréhensible qu'il a voulu supprimer les vestiges de son colonisateur. "Certes, dès le début, une volonté d'arabisation s'est manifestée et a été officiellement affirmée, dans le sens de la revendication d'une dècolonisation culturelle." (Grandeguillaume 29-30) Malheureusement, personne ne savait où le nouveau Maroc devait commencer.

On remarque, en lisant l'extrait de la Constitution, l'ironie qui était écrite non seulement en arabe, mais aussi en français. Avec l'indépendance, le gouvernement marocaine a eu un grand travail à faire, car s'il voulait démontrer son indépendance, en éliminant complèrement le français, cela aurait posé beaucoup de difficultés. Pour exemple, en 1958, plus que 25.000 administrateurs et techniciens etaient français. L'Ecole Nationale d'Administration était établie à la fin de 1957, mais en 1961, elle ne produisait que 48 fonctionnaires par an. Les emplois qui ne nécissitent pas des qualifications spéciales -- la police, par exemple -- ont eu beaucoup de succès, mais les autres domaines ont eu des difficultés. (Ashford 122-123) Gilbert Grandguillaume écrit que, même en 1983, la situation n'avait pas beaucoup avancé. (79)

Une plainte majeure des Morocains, à propos de l'échec de l'arabisation, est que le gouvernement n'est pas assez engagé à trouver une solution. (Elbiad 261) on voit que, historiquement, c'est vrai. Le sultan Hassan II, on sait, parle avec la presse et ses conseillers en français, mais il s'adresse à son public en arabe classique. La poste, même après que l'arabe a été déclarée la langue officielle, a refusé d'envoyer les cables qui étaient écrits en arabe. En 1977, une nouvelle loi a interdit toute corresppondance entre le gouvernement et le public qui n'était pas en arabe. Mais, parce qu'on manque des mots scientifiques en arabe, tous les départements techniques ont été exclus. Cependant, il instituait des autres améliorations, come l'érection des instituts pour préparer des professeurs ou le commencement de traduction de tous le documents officiels. (Nelson 102)

Pour résoudre le problème de langue dans l'enseignement, le ministre de l'Education nationale a composé une doctrine de l'arabisation. Les principes de cette doctrine était de se concentrer sur (1) l'unification d'éducation en fermant toutes les différentes sortes d'écoles développées pendant le Protectorat, et en mettant les étudiantes dans un type d'école nationale; (2) l'arabisation de l'enseignement; (3) la généralisation de l'enseignement, pour faire l'éducation obligatoire pour les enfants de sept à treize ans; et, (4) la marocanisation pour adapter des cours pour qu'elle puisse être assortie au Maroc. (Grandguillome 71-73) Malheuresement, le ministre a cru que cela peut être accompli en cinq ans. (Bentahila 334)

Actuellement, les êcoles ne sont pas encores totalement "arabisées". Les chefs d'Etat on eu la difficulté de choisir spécifiquement comment ils changeraient le système. On pourrait le faire par cours (on dirait, un changement verticale) ou par an (horizontale). Ils ont choisi la méthode horizontale mais, (Grandguillaume 72) en effet, le méthode effectuée semble d'être une combinaison des deux. C'est vrai, lécole primaire a été arabisée. Tous les professeurs sont marocains, et les sujets traitent du Maroc. On enseigne en arabe tous les sujets, sauf le français, qu'on commense à suivre en troisième (et non plus en première) année. (Bentahila 34) On n'a pa eu le même succés avec les écoles secondaires. Actuellement, on est encore dans le processus de trouver des instructeurs arabes. Le gouvernement a essayé d'importer des professeurs d'autres pays arabes, mais ces étrangers ont eu des difficultés à s'adapter au système marocain. Ils avaient des dialectes arabes différents de ceux qu'on utilise au Maroc. Aussi, ils n'étaient pas accoutumé au système d'ensignement que le Maroc a adopté de la France. (Bentahila 335) Aussi, la population a continué à grandir; il y a eu de plus en plus d'éleves, et donc, le besoin de professeurs a augmenté. Mais, comme les générations plus vieilles étaient, soit exclues de l'education comme les enfants sous le Protectorat, soit enseigné en français, le gouvernement ne savait pas ou ils pouvait trouver d'éducateurs.

L'arabisation des écoles est actualisée verticalement, dans un sens. Toutes les classes des science et de technologie sont encore conduites en français. On offre plusieurs raisons: malgré l'ancienne notion selon laquelle l'arabe est une langue de science (car au moyen âge elle était la langue de la science, de la médecine, des mathématiques, et de l'astronomie) dans le monde actuel, l'arabe n'a pas le vocabulaire précis nécessaire pour la science. (Elbiad 243) On se plaint aussi que tous les textes et les recherches sont en français. (Bentahila 329) On ne peut pas former un mot arabe d'un mot étrange, donc les pays arabes créent leurs propres mots de technologie. Ce n'est pas un travail simple. Différents du français qui a des racines grecques et latines, l'arabe classique n'a que l'arabe. En plus, des pays arabes ne se consultent pas dans la création des mots, donc, chague sualecte a des mots de technologie différents. On ne peut pas, maintenant, échanger des livres entre les pays. A la conférence de l'Ecole Arabe des Science et Technologie à Rabat en 1983, les participants ont dû lire leurs présentations soit en anglais soit en français pour être compris. (Bentahila 339-340) Mais, comme les étudiantes marocaines apprennent moin de français dans les écoles primaires et secondaires, elles ne sont pas préparés à suivre des cours en science à l'université. On constate qu'il a aussi un obstacle psychologique. l'arabe classique est considéré par les Marocains comme une langue d'une passé mythique; on doit le préserver des malheurs externes. (Bentahila 340)

On voit le même cycle négatid dans les secteurs administratifs. Le pays devients plus moderne, et plus contralisé. Il y a plusieurs positions d'emploi dans le domaine "moderne", mais, soit les Marocains ne sont pas qualifiés (car ils ne parlent pas le français) soit ils ne les veulent pas car il faut parler français. Le peuple veut que ce progrès soit une réflecion de leur identité comme une nation arabe. Mais, c'est encore le français qui est parlé (pas officiellement) dans le gouvernement. Comme les problèmes d'éducation, parce que la situations du Maroc est si particulière, les solutions ne sont pas simples.

Aussi, le problème d'une administration bilangue est augmenté car le Maroc a toujours été un pays avec des langues diverses. Il y a une population berbére, qui a toujours gardé sa propre langue, et, comme l'Espange a occupé le nord du pays, il y a plusieurs personnes qui parlent l'espagnol. Aussi, il y a plusieurs dialectes arabes qui sont parlés, et un dialecte peut être incomprehensible pour quelqu'un qui parle un autre. L'arabe marocain diffère beaucoup d'arabe classique et les deux dialectes ont son lieu dans la vie des Marocains. Une enquête de Mohamed Elbiad nous informe que 87.6% des étudiants utilisent l'arabe marocain (et 0.8% l'arane classique) quand ils marchandent; Quand ils veulent exprimer leur idées dans le moyen le plus élégant, 21.9% utilisent l'arabe marocain et 18.8% l'arabe classique. Puis, avec l'essor de l'anglais au niveau international, beaucoup parmi la nouvelle génération veultent apprendre l'anglais, et non pas le français.

Donc, on voit qu'il y a plusieurs difficultés d'arabisation en Maroc. Nous devrions nous demandser si l'arabisation est, en effet, la solution. La majorité des citoyens la velent, mioas, ils ne pensent pas aux aspets pratiques. Dans le presse, la discussion de l'arabisation est toujours du côtés de l'idéologie qu'il faut soutenir l'identité arabe du Maroc. (Bentahila 339) On ne discute pas que c'est avec le français qu'on avance au niveau de l'éducation, de l'emploi et de l'acceptation dans le monde internional moderns.
 
 











Bibliographie


 




Ashford, Douglas Elliott. Political change in Morocco. Princeton, N.J., Princeton University Press, 1961
 
 

Bentahila, Abdelâli, "Aspects of Bilingualism in Morocco." International Handbook of Bilingualism and Bilingual Education. ed. Christina Bratt Paulston. New York: Greenwood Press, 1988.
 
 

Elbiad, Mohamed. A Sociolinguistic Study of the Arabization Process and its Conditioning Factors in Morocco. 1985
 
 

Grandguillaume, Gilbert. Arabisation et politique linguistique au Maghreb. Paris : Editions G.-P. Maisonneuve et Larose, 1983
 
 

Maddex, Robert L., Constitutions of the World.Washington, D.C. : Congressional Quarterly, 1995.
 
 
Nelson, Harold D. ed. Morocco : a Country Study,4th ed. Washington : the Supt. of Docs., U.S. Govt. Print. Off., c1978