La Transition Tunisienne : Habib Bourguiba
Nous avons vu ce semestre comment plusieurs pays africains ont fait la transition entre l’époque coloniale et leurs indépendances. Dans le cas de la Tunisie, la transition entre la domination française et l’établissement d’un gouvernement tunisien se doit en grande partie à un homme : Habib Bourguiba. Nommé "Le combattant suprême" par plusieurs de ses partisans, Bourguiba a représenté le mouvement nationaliste en Tunisie pour presque 30 ans.
Habib Bourguiba est né dans une famille de sept enfants. La date exacte de sa naissance n’est pas connue, mais la plupart des historiens pensent qu’il est né en 1901. Néanmoins, Bourguiba disait que son anniversaire était le 3 août 1903 pour gagner ces deux ans de jeunesse. Quand il est né, sa mère était assez âgée, signifiant que la naissance de Habib Bourguiba a été donc un accident. Avec une mère assez vielle et un père très occupé avec ses autres affaires et enfants, Bourguiba est donc devenu très indépendant quand il était assez jeune.
La jeunesse de Bourguiba peut se diviser en trois partes: son éducation au collège Sadiki, une période de convalescence en Le Kef, et puis finalement ses études du lycée au Lycée Carnot. A ses dix-huit ans, Bourguiba a attrapé la Tuberculose, donnant lieu a cette convalescence de deux ans. Mais, quand il est retourné, il a continué ses études pour pouvoir finir ses examens de collège. L’éducation de Bourguiba a continué d’une façon typiquement coloniale. Ses cours au lycée contenaient des matières sur la littérature et la philosophie française : Molière, Rousseau, Voltaire, etc… Mais, une autre partie très importante de son éducation était la partie arabe que son lycée a créé. Cette partie de son éducation doit être considéré si nous voulons comprendre l’influence de sa jeunesse sur sa philosophie politique plus tard dans la vie. Il a appris que l’éducation française qu’il recevait ne représentait pas la vérité totale et que la vie coloniale opprimait la culture tunisienne. La capacité qu’il a reçu en français et la culture française serait très important parce qu’il pourrait utiliser cet information un jour pour mieux connaître son ennemi: "Il a acquis une compétence dans la langue française; ses facultés lui rendront service" (Hopwood, 14).
Mais, le conflit entre les deux idéologies que Bourguiba vivait avec allait plus loin qu’une simple différence de langues. Il y avait une grande différence entre les deux cultures associé avec le français et l’arabe. Donc, son éducation a servi pur lui montrer que sa vie tunisienne, arabe et musulman, était différente de sa vie "française" et "chrétienne". Cela fait qu’il a fallu trouver son identité, et parmi le différences qui existait entre les deux mondes différents: "il s’est trouvé aliéné et détaché de son ‘héritage’ français" (Hopwood, 15). Sa réaction a été assez naturelle dans ces circonstances, et il a rejeté sa culture coloniale parce qu’elle représenté tout la souffrance que le peuple tunisien avait enduré.
Bourguiba a fini premier de sa classe au lycée avec une thèse sur la philosophie morale. Il a gagner plusieurs prix grâce à cette thèse, et c’est ce point là il a décidé d’aller à Paris pour continuer son éducation. Bourguiba avait un frère, Mahmoud, qui a consenti de payer pour son éducation. Mais quand Mahmoud lui a demandé d’aller en Algérie pour étudier, Bourguiba lui a répondu qu’il fallait aller à Paris "pour connaître et comprendre la France de l’intérieure" (Hopwood, 20). C’est seulement a ce moment là qu’il pourrait commencer son attaque sur la politique coloniale de la France.
Bourguiba est arrivé à Paris à l’âge de vingt-quatre ans. Il a commencé son éducation à la Sorbonne parmi les élections socialiste de 1924, ce qu’il trouvait fascinant. Bourguiba était sérieux quant a ses études, avec un seul objectif : recevoir une éducation pour pouvoir retourner à son pays et utiliser cet enseignement dans son activisme politique. Il s’intéressait à la science politique, et il s’entretenait dans des longues conversations philosophiques avec des autres français, parlant de Comte, Rousseau, et plusieurs autres philosophes. Bourguiba a adopté une philosophie quasi-Comtienne, ce qui est reflété dans ce qu’il dirait un jour plus tard dans sa vie: "je vis pour les autres" (Haywood, 24). Cette philosophie serait la philosophie politique de sa vie, et elle se basée dans le développement moral d’un peuple avant son développement politique.
Bourguiba a fini ses études dans la faculté de droit, et en 1927 il est devenu avocat. L’education de Bourguiba à la Sorbonne lui a montrer le système français et sa politique. Mais, il lui manquait à Bourguiba toujours une connaissance de la politique tunisienne. Quand il est retourné en Tunisie après quelques années en France, son objectif était d’utiliser ce qu’il avait appris et s’intégrer dans le mouvement anti-coloniale de la Tunisie. En allant en France pour recevoir son éducation, Bourguiba a fait quelque chose assez normal de l’époque coloniale. C’était assez commun pour des individus qui venait de la Tunisie ou le Maroc ou l’Algérie d’aller en France pour utiliser le système éducatif et puis après retourner dans leurs propres pays pour employer ce qu’ils ont appris. Dans le cas de Bourguiba, une éducation de la loi française lui rendrait très grand service dans ses activités politiques non seulement pour sa valeur philosophique, si non aussi pour sa valeur pratique.
Bourguiba avait des grands espoirs. Il est retournée en Tunisie en 1927 pour établir sa nouvelle vie là-bas, mais il a trouver que dans la société coloniale les avocats Tunisien n’avais pas une chance de trouver un travail. Bourguiba, une fois rejeté par plusieurs avocats, a trouvé un travail dans le journalisme. Il écrivait dans le journal politique de la Tunisie pour exprimé ses idées et entre 1929 et 1934 il a publiée des centaines d’articles utilisant son éducation français pour critiquer la politique coloniale et le Résident Général. Au début, ses articles étaient assez modérés, mais le climat politique de la Tunisie a changer très rapidement depuis les années 20 avec la fondation du Destour, une partie politique construite en majorité par des vieux hommes qui Bourguiba n’aimait pas du tout.
Pour Bourguiba, le Destour ne faisait pas assez. C’est à ce point la qu’il a commencé d’être un vrai activiste politique, allant de village a village pour parlait des politiques et le colonialisme avec les gens qui normalement n’aurait pas d’information concernant la politique. Bourguiba, avec des autres activistes politiques, a crée le Neo Destour, et plusieurs jeunes nationalistes qui ne croyaient pas dans l’imposition française lui ont aidé à former cette nouvelle organisation. La séparation de Bourguiba du vieux Destour était très symbolique parce que ça représentait une nouvelle électricité politique en Tunisie qui a réveiller le monde politique. Bourguiba a dit au peuple tunisien dans un de ses sermons que c’était le moment pour les jeunes hommes tunisiens de créer une nouvelle Tunisie. Il a dit que les vieux hommes du Destour n’étaient plus capables de construire une nouvelle politique et qu’ils étaient trop fatiguer pour se battre.
Bourguiba a fait un énorme effort de montrer au peuple Tunisien les influences de la colonisation français et comment un nouveau régime politique pourrait changer leurs vies. Il allait dans des villages pour parler au monde, et il rentrait dans presque chaque maison qu’il visitait. Son activisme politique a été remarqué par le gouvernement français, et ils l’ont mis sous une surveillance pour s’assurer que ses manifestations n’étaient pas illégales. Pour Bourguiba, parler avec le monde était très important. Comme j’ai dit auparavant, sa politique était une politique "du monde" basé sur les idées des philosophes comme Comte. Le contact qu’il a établi quand il voyageait dans la campagne pour parler de politiques avec le monde était essentielle parce que c’était très différent du contact que le peuple tunisien avait avec le gouvernement français. Pendant cette époque, Bourguiba a reçu le nom du "combattant suprême" parce qu’a travers de ses voyages dans la campagne tunisienne, il montrait le peuple les problèmes qui existaient dans leurs vies et il luttait pour leurs droits.
Bourguiba ne recevait pas beaucoup d’attention politique au niveau officiel, mais à cause de son activisme personnel, il a établi un nom et une réputation. Ayant reçu des nouvelles de ce nouveau révolutionnaire, le 3 septembre 1934, Bourguiba a été emprisonné par la gendarmerie française. Le fait que Bourguiba ait reçu le titre du "combattant suprême" par le peuple tunisien signifiait une menace très claire pour le gouvernement français. Donc, en 1934, il a commencé sa première époque de bannissement. Il a été envoyé au sud de la Tunisie, dans le désert du Sahara. Là-bas, il y avait peux de chance qu’il pourrait causer des problèmes avec ses idéologies politiques. Il resterait là-bas pour deux ans, jusque 1936. Pendant ce temps là, Bourguiba voyait son emprisonnement comme une mesure nécessaire pour arriver à être le chef d’un pays comme la Tunisie. Il fallait souffrir, il disait, pour que tu aies une perspective sur ce tu essaies d’accomplir.
En 1936, avec le désignation du Résident Général de la Tunisie, Bourguiba a été libéré avec un seul condition: ne plus avoir de rendez-vous politiques ni maintenir le contact avec le Neo Destour (la partie qu’il avait créé). Bourguiba a complètement ignorer ces règlements, et il s’est lancé de nouveau dans le monde politique. Il est devenu encore plus populaire après 1936, grâce a son emprisonnement. Bourguiba a utilisé cette agression française pour gagner encore de support parmi le peuple tunisien. Les manifestations anti-français ont continué en Tunisie pendant les années 1937-1938, et toujours là, Bourguiba présenté des idées sur la liberté politique, sociale, et religieuse. Les idées de Bourguiba représentait en effet une résistance totale face a la France.
En 1938, il a dit à ses collègues que sans le sang, leur cause ne ferait jamais du progrès. C’est après avoir dit cela que des centaines d’activistes politiques du Neo-Destour sont arrivés devant le Palais de Justice coloniale le 8 avril 1938 pour opposer les violations de justice pour la part du gouvernement. La gendarmerie a ouvert le feu, tuant quarante tunisiens. Ce soir là, la police est arrivée encore une fois a la maison de Bourguiba puisqu’il avait suggéré cette manifestation publique. Cette fois ci, son emprisonnement ne serait pas seulement pour deux ans, si non cinq.
La police française a amener Bourguiba chez un poste d’interrogation, où ils l’ont demandé plusieurs questions sur son caractère et comment il voyait ses objectifs politiques. Bourguiba a répondu toutes les questions d’une manière extrêmement intelligente, montrant la tendance politique et légale de son attitude. Dans quelques instances, il a même eu plusieurs « lapsus » de mémoire. La police française voulait qu’il s’implique à soi même, mais Bourguiba était trop intelligent pour faire cela et il a frustré la gendarmerie française.
Néanmoins, l’administration savait que Bourguiba avait utilisé des méthodes de violence, et qu’il avait parlait de la "révolution de liberté" avec le peuple tunisien. La police tunisienne a reçu plusieurs témoins qui supportaient cela, disant que les plans de Bourguiba pour devenir président de la Tunisie n’était rien que de l’égoïsme. A la fin, le chef de l’investigation a imputer Bourguiba avec plusieurs crimes. En général, l’administration française est arrivée à la conclusion qu’il était dangereux pour la sécurité française, et en utilisant la manifestation du 9 avril 1938, ils l’ont envoyé à la prison encore une fois. Sa deuxième période d’emprisonnement a été inimaginable. Il a passait beaucoup de temps dans la "réclusion solitaire" pour des périodes prolongées. Il a fallu dormir sur le béton, et recevoir la nourriture a travers d’un trou dans un mur.
La Deuxième Guerre Mondiale a changer tout cela, et en 1942, Bourguiba est venu sous le contrôle allemand. Les Nazis de l’Allemagne et les fascistes de l’Italie l’ont traité très bien, et il est resté dans des hôtels comme le Negresco a Nice et des palais en Italie avec plusieurs autres activistes politiques de l’Afrique du Nord. Le plan des Nazis était assez clair pour Bourguiba : ils voulaient lui faire croire qu’ils étaient son ami, et une fois que la guerre aurait fini, ils utiliseront le support que le monde avait pour Bourguiba pour gagner le contrôle politique de la Tunisie. La même idée serait utiliser pour les autres chefs d’activisme politiques en Afrique du Nord.
Bourguiba, ici encore, a était très diplomatique et intelligent. Il les a dit au chefs Nazis et Fascistes qu’il n’avait pas le pouvoir de faire de décisions concernant les intérêts internationales de la Tunisie puisqu’il n’était rien qu’un représentatif du Neo Destour, une partie politique qui n’avait aucun pouvoir légitime. La réponse de Bourguiba lui donnait une solution très facile, donc, puisqu’il pouvait dire qu’il ne pouvait rien faire. Bourguiba est rentré en Tunisie en 1943 après cinq ans d’emprisonnement dans de circonstances au tant horribles qu’étranges.
Quand il est retourné en Tunisie, l’ambassade Nazi à Tunis a offert de l’argent a Bourguiba pour rétablir le Neo Destour. C’était encore un effort de contrôler le future de la Tunisie, mais Bourguiba le savait et il a donc refusé l’argent. Quand la guerre a fini, la France a voulu remettre à Bourguiba en prison parce qu’il y aurait sûrement des manifestations du Neo Destour qui voudraient l’établissement d’une nouvelle Tunisie puisque la France avait montré sa faiblesse face au monde en 1940.
Savant cela, Bourguiba a commencé sa légendaire fuite a l’Egypte. Il s’est déguisé de plusieurs manières, et il a traversé la Libye sans que les Français se rendent compte ! Il est arrivé en Egypte le 27 Avril 1945, et c’est là ou il a continué son activisme politique: "Habib Bourguiba se livra au Caire à un labeur ininterrompu. Il commença par créer le bureau du Néo Destour, mettant à la face du monde la "question tunisienne". Aussi…il fonda le bureau de Maghreb arabe" (El Ganari, 206). Bourguiba n’a donc pas hésiter de continuer la manifestation de ses idées politiques. Néanmoins, il ne cherchait pas la solution le plus radical. Les autres chefs des pays qui formaient partie du bureau de Maghreb arabe voulaient des résolutions immédiatement. Ils voulaient la violence si c’était nécessaire ou même un compromise, dépendant de la situation. Bourguiba, par contre, voulait trouver une solution plus diplomatique. Il voulait travailler avec l’ambassade française en Caire et discuter les buts de la Tunisie, L’Algérie et le Maroc. Les chefs des autre pays voulaient des solutions faciles qui donneront la liberté sans des moyens bureaucratiques ni compliqués. Bourguiba s’est mis tes en colère avec cette attitude, et il s’est décidé de partir en 1948. Il a aussi décidé que son travail avec les autres pays du Maghreb ne donnait pas assez d’attention a la Tunisie, puisque c’était le pays le plus petit de tous.
C’est donc a ce point là que Bourguiba est retournée en Tunisie pour la première fois depuis plusieurs années. Une fois qu’il est retourné à Tunis, il s’est rendu compte que les efforts qu’il avait fait en Caire de fournir le monde avec de l’information concernant "la question tunisienne" ne valait presque rien. Pour Bourguiba, la solution était autrefois dans le conflit militaire avec la France, puisque seulement cela pourrait montrer au monde la réalité de cette affaire tunisienne. Bourguiba a demandé à plusieurs pays pour de l’aide, comme l’Arabie Saoudite, et aussi les Etats-Unis, et de cette manière il a reçu beaucoup de support étranger.
Pour ne pas arriver au point de la violence immédiatement, Bourguiba a décidé d’aller a Paris en décembre de 1951. Là-bas, avec plusieurs autres activistes politiques, Bourguiba a présenté des propositions qui donnait une certaine autonomie en Tunisie. L’attitude française face à cette idée d’autonomie tunisienne n’était pas du toute positive. En faite, ils ont rejeté l’effort tunisien, qui avait été très diplomatique, et ils ont renvoyé les Tunisiens avec un nouveau régime sous Jean de-Hautecloque. Ce nouveau Résident Général français avait l’intention d’écraser les nouveaux sentiments nationalistes en Tunisie, et Bourguiba regardait cela comme le "début de la fin". La violence a éclaté en Tunisie avec l’arrivé du nouveau Résident Général, et plusieurs tunisiens sont morts. Le Destour a été dissolu. Hautecloque a poursuivi tous les membres activistes du Destour, et cinq jours après son l’arrivé, le nouveau Résident Général a emprisonné Bourguiba et une quinzaine d’autres individus encore une fois. Cette fois ci, l’emprisonnement de Bourguiba a été assez facile. Il est resté dans un hôtel ou il avait l’accès à un téléphone et des autres moyens de communication.
Peux à peux, la France a changé leur idéologie envers la Tunisie. La France voulait créer l’idée d’une indépendance progressive au lieu d’une indépendance totale. C’est à dire que plan de la France vis-à-vis la Tunisie était de leur donner une autonomie domestique, mais pas internationale. Le procès n’était pas communiqué très efficacement, donnant lieu a plusieurs révoltes tunisiennes contre les forces militaires de la France. La réaction de la France a été d’envoyer des forces a pied pour "peigner" la campagne et chercher les révolutionnaires. Mais, en faisant cela ils se sont excités un peut trop et ils ont tué a des villages entiers, en violant les femmes aussi, un peut comme on fait les soldats américains en Vietnam.
Il suffit de dire que le peuple tunisien ne voulait pas un procès "d’indépendance progressive". Le peuple voulait tout à la fois, ce qui est ironique parce que les Français croyaient qu’ils rendaient un service au tunisiens quand ils ont proposé l’idée d’une indépendance domestique d’abord, et après ceci une indépendance diplomatique. Pourtant, la violence a continué en Tunisie entre 1952 et 1954, et Bourguiba ne pouvait rien faire pour participer dans cette évolution politiques si grande. Cela a finit le 17 juillet 1954, et Bourguiba a été libéré par les Français parce qu’ils se sont rendu compte que Bourguiba pourrait aider le procès et trouver une solution pour la Tunisie. Il pouvait unir le peuple et diriger leurs intérêts. La France a donc vu l’utilité de Bourguiba comme un outil pour calmer le peuple tunisien et arrêter la violence qui avait éclaté dans les villages tunisiens.
Bourguiba a été amener à Paris pour aider le procès comme négociateur tunisien. Il a joué un rôle absolument essentiel dans l’établissement des intérêts tunisiens avec les membres du Destour et même si Bourguiba n’était pas un membre officiel du partie politique à cause de certes conditions, aucune décision pouvait être prise sans lui. Après plusieurs discussions entre les groupes tunisiens et le gouvernement français, une décision a été prise sur l’indépendance progressive de la Tunisie. Le 22 avril 1955 a marqué la date de la libération tunisienne de la France, même si ce n’était pas une libération totale. Une des grandes raisons pour laquelle la France a décide de précipiter le procès c’était pour pouvoir minimiser la violence qui se passait là-bas. Aussi, en 1954 quand la "question tunisienne" est venue au centre de l’attention, les mouvements algériens ont commencé à devenir de plus en plus sérieux. A la fin, toutes ces influences ont contribuer à l’indépendance tunisienne.
Bourguiba est retourné en Tunisie avec une énorme célébration. Même si quelques nationalistes plus radicaux voulaient l’indépendance totale, ce que la Tunisie a reçu le 22 avril était le premier pas dans cette direction. Quand Bourguiba a monté sur le train dans la Gare de Lyon à Paris, il a dit qu’il ne sentait pas d’aine envers les Français, et que le prochain pas consisté en la coopération entre les deux pays. Cela symbolisait beaucoup, et dans un cens, c’est tous ce que la France voulait. La France voulait avoir le sens qu’ils ont contribuer quelque chose positive en Tunisie, et en acceptant leur coopération après 1955, la Tunisie montrait que la France était toujours importante pour elle.
Quand nous regardons tout ce que la Tunisie a du enduré pour gagner son indépendance, il devient évident que la différence entre les deux pays ici se doit à plusieurs facteurs. Les différences religieuses ont été très importantes, mais le facteur le plus important à été le simple fait que les pays n’aime pas quand des influences coloniales viennent d’un autre continent pour contrôler les vies des citoyens. Cela est illustré à travers des actions de non seulement la Tunisie, mais comme j’ai aussi mentionner, l’Algérie et n’importe qu’elle colonie.
La relation entre la France et la Tunisie est reflétée à travers de la vie et l’éducation de Habib Bourguiba. Son éducation bilingue et biculturelle lui a montrer comment la Tunisie était vraiment son propre pays et non seulement une colonie française comme lui disaient ses professeurs. Son désir d’aller en France pour poursuivre ses études de droit est aussi très important parce que c’est comme ça qu’il est arrivé à connaître le système français et comment il marchait. Une fois qu’il comprenait son ennemi, il pouvait rentrer chez lui pour gagner l’indépendance tunisienne.
Il est possible que Bourguiba soit obsédé avec le pouvoir. Il ne fonctionnait jamais bien dans des groupes s’il n’était pas le chef. L’établissement du Neo Destour est un exemple de cela, et son abonnement du bureau du Maghreb arabe est aussi un exemple. Néanmoins, il était sans doute un homme avec beaucoup de visions et de rêves pour la Tunisie et son caractère, qu’il soit bien ou mauvais, a aidé le mouvement de l’indépendance tunisienne. En faite, Bourguiba a beaucoup souffert pour son pays. Les emprisonnements qu’il a souffert sont des exemples des difficultés qu’il a fallu surmonter pour arriver à être le chef d’état de la Tunisie. Mais, chaque fois que Bourguiba souffrait et faisait des sacrifices, il savait que c’était pour le bon du pays et du peuple tunisien.
La vie de Bourguiba nous donne une perspective sur la différence idéologique entre la France et la Tunisie, et comment les désires nationalistes sont devenu une réalité grâce à un homme. Les événements individuels ne sont pas aussi important que les idées derrières le mouvement du Neo Destour, qui ont fonctionné sur les mêmes principes que presque toutes les organisations nationalistes de différents pays que nous avons vu ce semestre. La transition tunisienne et donc basé sur cette idée de liberté, et c’est grâce à un homme, Habib Bourguiba, que ces idées sont devenues une réalité pour la Tunisie.